Syndication

  • Flux RSS des articles

Nouveautés/projets

(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

Images Aléatoires

overblog

Samedi 17 janvier 6 17 /01 /Jan 14:32

Nous parlions domination il y a quelques mois avec le petit ami de ma copine lors d'une de nos habituelles discussion sur ma vie amoureuse et sexuelle. Un peu de "blog en direct" en quelque sorte et bien souvent un moment où des idées sur la façon d'aborder tel ou tel thème me viennent.


Il me disait ne pas du tout m'imaginer avoir ce genre de rapport, que je suis trop "gentille" pour établir une relation de ce style.

Sur le coup, je confirme à 100% , je suis mal à l'aise avec le pouvoir,notamment s'il concerne directement quelqu'un. Et les rapports un peu sado-maso sont bien au-delà du sexe mais bel et bien dans la symbolique,axés sur la domination d'un être sur un autre.
Non décidément je n'ose même pas m'imaginer dans la situation,trop paralisée par la crainte de ne pas savoir quoi faire de l'autre, cette sensation de maladresse et de rose au joues comme un enfant qui ne sait pas quoi faire de ses mains. Un peu déçue de me découvrir plus timide que je ne croyais, une part infime de moi se dit "si seulement..."


Car là est l'inconnu, le pouvoir est une chose que je ne possède pas encore et même si j'aime à prendre des initiatives dès lors qu'il s'agit d'ébats, ce sont plus des phases de séduction/possession qu'un réel ascendant sur l'autre qui déséquilibrerait la balance des pouvoirs entre l'amant et moi-même.

Chemin faisant,les mois passent, cette conversation est enterinnée depuis longtemps et je vis une passion dévastatrice avec un homme(aucun autre terme ne saurait mieux la définir!). Notre couple ressemble à une pelote de laine de laquelle on ne s'extrait pas,j'ai beau tenter de défaire les fils,les noeuds m'accrochent à cette douceur pourtant assassine.

______________________________________________________

 

Des heures...des heures que je tente de poursuivre cet article sans succès. Je pensais qu'en me contentant de suivre les contours sensuels je pourrais expliquer ce qu'on ressent et ressort de cette expèrience mais celà m'est apparemment impossible. C'est sans doute trop intimement lié à l'homme avec qui je l'ai partagé.

 

 

Aujourd'hui mes souvenirs,mes sensations ressemblent à du pudding, quelque chose qui m'a écoeurée...

 

 

Il aura réussi à m'enlever jusqu'au plaisir de partager...

Publié dans : La Bulle
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 28 décembre 7 28 /12 /Déc 20:06

Un des derniers jours de décembre, le soleil timide ne chauffe pas beaucoup mais le ciel azur suffit à lui seul à sublimer cette ville que j'ai habitée il y 4 ans. Je repasse d'ailleurs volontairement devant la clinique; ses grands bâtiments n'ont pas changé et de nouvelles silhouettes occupent les chambres qui faisaient notre foyer.


Dans ma tête je me dis que l'on revient toujours de temps à autres sur ses pas, peut-être pour vérifier qu'on a pas quitté la piste à un moment donné?


Le temps d'en sourire légérement et nous voilà déjà  avec mes deux plus proches amies sur la place centrale assises sur une terrasse devant un bon chocolat chaud. Cigarette sur cigarette j'écoute ce qui se dit: sur lui, sur les gens, sur la vie, sur les couples et l'amour, puis sur moi...
Je réponds par la négative à tout, d'une part par rebellion contre le "bon esprit" mais comment accepter aussi?


Il y a des chemins à suivre, des comportements "d'adultes" dans la façon de vivre, d'agir, de choisir. Un ensemble de choses qui me semblent tellement absurdes qu'elles vont jusqu'à me coller la nausée. J'ai envie d'hurler contre ces shémas et protocoles qui n'ont rien  à voir avec qui je suis, de repousser loin ces désillusions nécessaires.


Durant une bonne heure pourtant je ne dirai quaziment rien, simplement agacée par cette conversation que je n'ai pas du tout envie d'avoir surtout dans le contexte. Elle est stérile comme je l'ai expliqué car je sais parfaitement que je ne céderai pas sur ces points: respecter mes convictions profondes est plus important que réussir ou perdre.


On me dit que je vais continuer de passer par ça alors...

"Oui, c'est ce qui arrivera."


Je n'ai ni envie de changer, me résoudre ou m'excuser de suivre mon propre chemin. Non je ne pense pas que ce soit vivre dans un conte de fées que de préférer désirer le meilleur de la vie selon son éthique,son fonctionnement et ses sentiments que de chercher le succès de ses entreprises amoureuses en priorité.


Oui je pense que si j'avais joué la divine comédie qui fait tourner les têtes j'aurais sans doute pu orienter cette histoire bien mieux. Pourtant malgré la douleur de la naissance,vie et mort de "nous" je n'aurais jamais souhaité faire autrement...

 

 

Chhht...chht...ma mémoire, demain peut-être, aujourd'hui je noye mon esprit dans les sensations. Dommage ça fait des dégâts les sensations...
Je me sens bien étourdie tout de même il est 1h du matin, devant la glace à regarder cette personne que je n'associe à rien rentrant d'une soirée de "fête de rupture" déguisée. Pourquoi faut-il toujours que je l'oublie, l'abandonne en présence de l'autre? Toi et moi ma vieille...c'est pour la vie.


Lendemain, une journée de repos et solitude totale chez moi. Non aujourd'hui je ne m'habillerai pas, je ne mangerai pas non plus d'ailleurs...depuis quand j'ai plus pris mon traitement? Bof en fait j'en ai pas grand chose à foutre... Une nana en roue libre l'espace d'une journée, le temps de se reprendre.


La passion moi ça me vide, j'sais pas quoi faire de moi après comme si la vie avait commencé le jour où j'ai lâché la bride. Il ne reste plus que des ruines après. Heureusement la raison elle dans sa magnifique constance se charge de tout et la vie reprend son cours. D'autres aventures débutent, un jour un nouvel amour probablement même et après tout c'est ainsi que fonctionne l'existence non? Une suite de cycles.


Alors je souris, j'apprécie car cet obstacle permet d'ouvrir les yeux sur un fait dont j'aurais douté: j'espère encore.


Il reste encore du chemin à parcourir et j'y laisserai probablement bien des écorchûres sur ma jolie vingtaine, des marques de coeur, peut-être même des craintes d'irréparable ou alors  saurais-je un jour prochain trouver le moyen de faire vivre au-delà d'une passion, de sentiments, un couple dans toute l'immensité de ses possibilités?

Publié dans : La Bulle
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 00:20
Peut-être est-ce novembre qui est propice à l'introspection ou simplement ce temps de pluie si impropre à ma région. Toujours est-il que je ressens comme une brise fraîche sur ma vie depuis quelques temps. Je frissonne, recherche une source de châleur que j'ai écarté dernièrement de mon quotidien, une présence pour protéger mon ilôt de grandes vagues de mélancolies. Des lâmes qui inlassablement viennent s'écraser sur la roche, la rongent et la façonnent.


Je pense que ce n'est pas pleinement négatif car mon coeur durcit ne me plaît pas. Insidueusement je me protège et m'isole de plus en plus. Trop d'échecs consécutifs, trop de déceptions, des défaîtes sur mes espoirs qui n'ont plus besoin d'avoir un sens tant la vue d'ensemble reflète uniquement l'idée d'un chemin absurde.


Honnêtement je ne suis même plus disposée à écouter les conseils qu'on me prodigue, les fautes dont on m'accuse et ce "pourquoi du comment" qui était si important auparavant, cela me semble juste vain. Blasée sans doute, mais avec un sourire tranquille, l'heure n'est plus aux révoltes ou aux chutes vertigineuses de moral.


Je vois la vie en gris et me demande assez niaisement ce que je fiche ici à vrai dire.


Contrairement à ce qui a été supposé dans une conversation je ne dis pas que ma vie repose sur l'amour, les relations peu importe comment on souhaite définir le concept mais finalement le fait d'en traîter ici n'est qu'une manière de communiquer plus générale sur mon ressenti personnel. Je pense être une femme-patchwork au même titre que la plupart des autres, et chacun de ces bouts est relié aux autres par l'alliance raison/affect.


Alors que peut-on faire de ça? Ou "à quoi je sers" comme le chantait Mylène Farmer. Non pas que cette idée m'obsède loin de là je n'en aurais simplement pas le temps :) néanmoins ça me travaille...


Et je me surprends à m'enfoncer dans une nostalgie stérile au moindre instant de lâcher-prise. Je ne cesse de penser à eux, ressasser des épisodes, tout ce que j'aurais pu ou du dire/faire. Ces hommes avec qui je n'aurais jamais du m'impliquer si seulement j'avais eu la sagesse de ne pas tout faire pour ne plus me heurter à ma solitude. Ces hommes avec qui je n'ai pas su communiquer et expliquer mes désirs profonds, laissant moisir une relation naissante ou la cloisonnant dans la facilité d'une aventure. Des regrets, plus que je n'en ai jamais eu sans doute, comme si tout était clair et distinct sur chaque étape. Méticuleux bilan de vie sans appel aboutissant pourtant sur un non-lieu:"Cela n'aurait probablement rien changé."


Avant je croyais qu'en apprenant de ses erreurs on justifiait leur existence. Aujourd'hui le doute me fait remettre en question ce principe: après tout qu'ai-je réellement appris de tout cela? Les erreurs sont récurrentes et probablement liées à des causes qui le sont elles aussi.


Je veux la vérité nue en face de moi, je l'ai toujours exigée,quitte à en avoir le coeur en sang, c'est vital et difficile à comprendre...mais je me dois de la donner aussi: seule, toujours terriblement seule; mélange entre parfaite indiffèrence et ultrasensibilité, une volonté qui s'est dissipée tel un écran de fumée, autodestructrice sur mon corps, une faiblesse de compassion envers les autres et un besoin assez inquiètant d'affection. Voilà aujourd'hui où j'en suis, autrement dit plus le temps passe...plus j'aggrave les choses et parallèlement mieux je me sens au quotidien.


Forcèment les peines ne sont plus intolérables car elles s'inscrivent dans la logique des choses, le cynisme a remplacé l'innocence, c'est sans doute simplement plus...confortable.


Pour une fois dans ma vie suis-je en position de réelle attente, et je guette  chaque jour cet élément de nouveauté, ce déclic peut-être, un chose, une pensée, un guide? Ne sachant même pas ce qu'aimerais voir...
Oui c'est lâche sans nul doute, mais après avoir courru durant 20 ans, pour échapper puis pour atteindre, avoir fait de l'action le synonyme de la vie, je suis face au vide et à l'horizon...
Publié dans : La Bulle
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires

Le coin causette

Les essentiels

 
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés