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(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

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La Bulle

Dimanche 14 octobre 7 14 /10 /Oct 14:42

J'ai tant à lui dire lui qui n'en douterait pas un instant. Aucun son n'a su franchir mes lèvres, paralysée par ma propre faiblesse et ma honte, intime et intimidante. 

Je ne le méritais plus et j'en étais consciente. Pas même son amitié, pourtant si fidèle et que quelque part j'espèrais inaliénable. Peut-on être plus perdue que je l'ai été? Coincée dans ce paradoxe: savoir que pour son bien il valait mieux qu'il soit loin de moi tout en sachant qu'il le vivrait comme un rejet blessant au mieux, un mépris injustifié au pire. Il ignore totalement la vérité et c'est bien ma faute. Combien même lui dirais-je que ça ne paraîtrait qu'être une excuse pathètique c'est pourquoi j'écris cette lettre ouverte.

 

Les mots soulagent seulement ceux qui les prononcent.

 

Grand Homme, je ne renie rien de nous et c'est avec honnêteté que je me penche sur tout ce qui me rattache à toi. Pas de faux semblant, tu m'as construite autant que détruite au début. J'ai eu des rancoeurs, des regrets, des bonheurs incommensurables melées à des peines inconsolables. On a jamais dansé sur le même tempo, mais j'ai toujours aimé ce que je voyais en te regardant. 

 

Quelle belle âme, qui se hait tant elle-même alors qu'elle est la plus Juste que j'ai rencontré.

 

Avais-je le droit de t'entraîner dans mes méandres? Trop de drogue, d'excès et d'abandon. Tu désirais mon amour, lorsque je n'étais plus qu'une coquille vide pour qui l'idée même d'être aimée est intolérable. Je sais que ma décision était bonne de m'interdire de me jouer de tes espoirs nouveaux mais jamais je n'aurais dû refuser la main que l'ami continuait de me tendre.

 

Si tout ce qu'on vit n'est qu'une expèrience au fond, celle-ci m'est amère, si triste, si gâchée... et par mon unique faute!

 

Je veux aller mieux, me retrouver et je m'y emploie doucement mais sans toi, la vie a perdu de sa saveur. Toutes ces années, mêmes les dernières passées sans presque te contacter et encore moins te voir, tu étais avec moi. Jamais tu n'as quitté mes pensées,brouillé tel un fantôme d'une vie qui disparaît de plus en plus je l'admets mais au fond de mes tripes: je sentais que tu étais là.

La certitude de ce soutien invisible et que je croyais indéfectible me permettait de ne pas totalement m'écrouler sur moi-même. J'ai continué de sourire, de poursuivre ma carrière, d'afficher ce masque que tu portais toi-même à mon âge. Tu vois, on s'est toujours cru si différents, on était bien sots.

 

Moi qui ait toujours su lire à travers les lignes à ton sujet, je n'ai pas su déchiffrer ma propre déchéance et qu'elle m'arracherait à toi.

 

Je crois qu'il est inutile de poursuivre cet article toute la vérité a été dîte, le reste ne serait que justifications et ce serait indigne de nous.

 

Ne m'excuse pas, sâche juste qu'on ne peut être plus sincèrement navrée que je ne le suis à ton sujet.

 

Une Petite Femme qui te respectera toujours pour qui tu es.

Publié dans : La Bulle
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Vendredi 2 avril 5 02 /04 /Avr 01:29

Je m'abstiens la plupart du temps, des dizaines de brouillons à l'abandon, des tonnes de "pas dit à temps", à temps pourquoi encore?

 

Les adultes ont raison lorsqu'ils plongent leurs yeux vagues dans les pupilles novices des enfants pour leur expliquer  toutes sortes de choses en parlant du temps.

 

Celui qu'on prend, celui qu'on néglige bien à l'abri dans ses petites impressions de sécurité, "d'elle comprendra", croyant dur comme fer qu'on peut repousser et se réveiller avec cette mélancolie tenace. Repasser l'ancien temps, le cajôler ou le féliciter de ce qu'il a enseigné.

 

Mais tout ça après tout n'est rien, juste un sursaut sur l'eau qui file bien plus vite que je ne le désirais finalement...

 

J'oscille toujours pourtant, brûlant la chandelle avec acharnement au printemps, reniant cette existence à l'automne, m'achevant l'hiver: toujours esclave des extrêmes.

 

 

Je m'agace de certains travers habituels (chaque mot avait son importance avant, tout cela manque cruellement de précision je dois dire). Peut-être que je choisis d'ignorer ce qui serait vibrant et non d'une suffisance routinière...?

 

Je repense à l'entousiasthme que je ressentais lorsque j'ai ouvert le blog de bouclette, impatiente de goûter aux fruits et au miel (pour glisser un peu de blasphème au milieu de cette niaiserie). Très franchement, même rencontrer tous ces bonhommes y compris les "spéciaux" (petite pensée pour le croqueur compulsif) m'avait intéressée bien que ce fut parfaitement diffèrent de ce que j'escomptais. C'était une sorte de visite privée d'un musée d'anthropologie, projecteur et gros plan sur des hommes: même espèce, étrangers.

Pour la plupart j'ai ressenti des sentiments négatifs je dois l'avouer. Tout n'était que tempêtes et violences internes. Le choc de nos diffèrences qui font des bleus au coeur, des entailles de confiance et panser de baisers et mots choisis sur un banc. Encore, encore plus de rêve! Avant que tout s'écroule réclamer  encore d'être unique.

Aujourd'hui je les remercie de m'avoir touchée, fait trembler, certains d'excitation, d'autres de sanglot, mais avoir espéré, c'est simplement fort comme ça.

 

C'est à cette même pensée que je m'attarde chaque matin lorsque je me tiens dans mon salon inondé de soleil, le regard plus loin, je me repasse des yeux, des mains, des fous rires, des images de ce qui n'existera plus jamais que dans ma mémoire. On ne peut être et avoir été. Chaque jour est à enterrer, mais l'esprit les rend immortels. Les gens ont tort de penser que la nostalgie concerne la jeunesse, je crois qu'elle s'attache plutôt à un ressenti qu'à un état.

 

Ce manque est de plus en plus grand, ne s'attache ni au nombre de mes conquêtes ni à mes envies curieuses. Il est derrière moi lorsque je suis à nue, incachable, simplement enfoui à la va vite sous une jeune femme blazée en apparence, déçue profondément probablement. Parfois j'ai l'impression d'avoir renoncé tôt et de ne pouvoir réviser mon choix même en le désirant. A d'autres moments je me vois évoluer progressivement vers plus de coeur, de sincérité, de véritables désirs (comme ma décision de cesser de libertiner car cela ne m'apportait plus rien) mais je garde une porte de sortie toujours, des exceptions éventuelles...attitude qui manque de tranchant, sans risque, pas de décision conséquente!

 

Malgré cela, je peux dire que j'ai compris quelque chose sur mon rapport avec les hommes:j'ai besoin de l'instabilité qu'ils provoquent.

 

Eh oui parfaitement le contraire de ce que j'aurais "du" dire (rire), je ne cherche pas l'équilibre sain et encrichi (blablabla) à travers une relation avec un homme en priorité, j'ai surtout besoin de réaliser en permanence comme son attachement maladroit m'est indispensable. Il faut que l'idée de le perdre me soit douloureuse pour ne jamais fermer les yeux sur la préciosité des liens tissés (et à entretenir d'ailleurs).

 

Le débat s'est posé récemment sur la nature des sentiments amoureux et j'ai fini par positionner mon avis: la passion amoureuse  n'a aucune rivale de taille, ni l'affection, ni l'entente des corps, ni les visions communes

 

 

Sans passion, tout, eh bien...c'est de la merde.

Publié dans : La Bulle
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Mardi 26 janvier 2 26 /01 /Jan 12:49

Il faut rêver, désirer pour vivre. C'est une vérité à laquelle je crois, confortée d'autre part par mon expérience personnelle, ce petit bout de chemin parcouru trop souvent dans l'absence de ces désirs vitaux.


Pourtant, je poursuis un unique rêve depuis une dizaine d'années, lui a cet importance déterminante né dans l'esprit dépassé d'une ado qui cherche un rocher au milieu de l'océan déchaîné de ses émotions. Les "solutions" que me proposaient toutes ces âmes bien pensantes pour être heureuse j'en avais strictement rien à faire. Des histoires de déclic, comme un messie moderne qui viendrait tout changer, du baratin pour humain frustré....


Je souhaitais juste trouver enfin la sécurité, la paix, créer mon foyer, un endroit où je me sentirais juste "moi" et rien d'autre, sans rêve de papier glacé et surtout très loin de ce passé qui fracassait ma tête.


Heureusement les années défilent, construisent la personne, peu importe les ruines desquelles on part, elles participent à la structure d'un Être.


Et un beau jour, j'ai presque 22 ans...le moment de réaliser mon unique rêve arrive, presque trop tôt car je suis effrayée, presque trop tard car je suis prête à tout pour ne pas le laisser s'échapper. Il est là devant moi, d'un blanc immaculé, personne n'y a jamais mis les pieds auparavant, empli de lumière: mon foyer, mon appartement.


Il est très difficile d'expliquer ce que représentent ces quelques murs, une libération, l'aboutissement d'années de recherches et de réflexions sur soi-même, ici doit se trouver le nouveau départ qui permettra d'être une nouvelle personne, enfin se sentir une femme adulte et non un puzzle.


Néanmoins, passée l'excitation de l'installation, de ces nouvelles responsabilités et de la jouissance des pleins pouvoirs sur sa propre vie, il est resté le vide. Je vis solitaire chez moi, quaziment recluse depuis que je n'ai plus mon emploi, entre overdose de nourriture et surdose de substances nuisibles.


Je me déçois tellement, gâcher mon rêve comme si je n'avais pas évolué d'un pouce, toujours cette imbècile auto destructrice et égoïste dans le mirroir. Juste plus détruite encore physiquement et émotionnellement morte.


Hier j'avais négligé qu'il y a toujours deux poids deux mesures, ce que les années m'ont apportées elles me l'ont repris ailleurs et il en sera ainsi tant que je ne prendrai pas les décisions.


Je suis convaincue premièrement que des années de "mauvaise vie" et de solitude y sont pour beaucoup dans mon égocentrisme car se contenter d'incriminer les déchets de l'humanité qui ont croisé ma route serait il me semble fuir sa part de responsabilité. J'ai donc pris la décision de mettre au placard tout ce qui participe à l'aliénation du coeur et de l'esprit le temps de retrouver pleinement mes facultés.


Comme je l'ai dit à un de mes proches hier, j'ai réalisé que ce n'est pas mon rêve qui est imparfait, mais la manière dont je le réalise en tant que personne qui est imparfaite. Mais ça fait longtemps que je ne suis plus moi-même, et voilà où se trouve la félûre et la source de mes regrets. Cependant le chemin parcouru me donne espoir, car je SAIS désormais que j'ai le pouvoir de transformer ma vie, la modeler selon mon gré si j'accepte de faire le sacrifice de mes peurs sans aucunes garanties.


Le risque est un des thèmes que j'aborde le plus souvent mais comme un professeur d'histoire évoque une guerre, sans implcation personnelle et quoi de plus personnel que notre propre vie? Il serait inexact d'affirmer que je n'en ai pas pris, cependant la plupart ont abouti à des résulats désastreux qui m'ont découragée et pris une part d'humanité, la plus belle et la plus précieuse: l'innocence.


Lorsqu'on la perd, tout devient fade, d'un équilibre angoissant et non salvateur, la peur chaque jour englobe un peu plus l'existence discrètement, on se referme, on s'échappe dans l'alcool ou autre et surtout on piétine.


Je me dois de briser le cercle, affronter et dépasser l'échec, seule parce que je l'ai choisi, heureuse car je le choisirai...

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