Je brasse des informations depuis tout à l'heure dans ma tête,des choses sans queue ni tête,ça passe d'une pulsion pyromane féroce dès que je pose les yeux sur ma chambre à "j'devrais penser à payer mon amende quand même..." le tout dans la plus pure indiffèrence.


Je sais que je ne ferais ni l'un ni l'autre,peut-être le second lorsqu'on m'aura bien tannée là-dessus,juste pour avoir la paix.


Je suis une bonne fille après tout...


Je crois que c'est ce qui me colle une rage contenue au fond des tripes,enfin,de moins en moins contenue je dois dire...


Chacune des photos collées sur ma porte me rappelle une faiblesse évidente,un échec dont je n'arrive pas à parler librement.C'est peut-être pour ça aussi que j'ai cessé de consulter du jour au lendemain,pour ne pas avoir à rabâcher des conneries,oui c'est tout à fait ça,parler du passé ne change strictement rien et pourtant on ne fait que ça,peut-être pour oublier qu'on ne veut surtout pas d'un avenir?


J'ai tellement mal à la tête,ces migraines chroniques vont finir par me transforrmer la cerveau en mélasse et ce qui membête le plus sont sans doute les délires qui vont avec.

Bon vous en faîtes les frais mais je ne force personne à me lire en même temps^^

Enfin dans tout ce bazar,il y a du bon du mauvais,c'est juste un puzzle mal agencé pour l'instant...encore un terme déshumanisant merveilleux...Arf,l'honnêteteté sur soi suffit-elle à changer?

Je n'ai pas l'impression qu'accepter comme cette armée de psy le préconise apporte quoi que ce soit en dehors de l'illusion temporaire qu'on se sent mieux.Les efforts sans but ne tiennent pas non plus longtemps,on sait pas si changer est positif ou juste un mensonge supplèmentaire alors on ne fait plus rien que ce qu'il faut faire.


Sourire,rire,s'émerveiller,s'interroger,avoir des besoins,expèrimenter,envisager l'avenir,créer des projets,écouter les autres parler de leur vie,du copain,des études ou du boulot,du bébé parfois,de l'appartement.C'est fantastique de faire semblant qu'on éprouve encore quelque chose,on arriverai presque à se convaincre soi-même qu'on fait partie de leur monde.


Je ne leur souhaite pas de mal,je ne jalouse pas leur situation mais leurs sentiments,espèrer,croire,aimer,exister, des choses qui ne me sont pas naturelles et sur lesquelles j'hésite.


Impossible de se décider,qu'est-ce que j'pourrais bien être?Une chose ça doit bien me convenir sinon je n'aurais pas rejetté tout le reste...
J'observe sans participer de la cour de l'école à aujourd'hui,avec toujours ce même attrait,fascination totale pour les femmes,ce qu'elles sont,représentent et leur rapport avec l'homme,souvent si diffèrent de celui que j'entretiens avec eux.Alors naturellement au fur et à mesure j'ai fini par me dire que je ne faisais partie d'aucun des deux camps et je préfère sans doute.


J'aimerais être quelqu'un d'autre parfois,je me dis que c'est peut-être pas mal d'être un Être vivant,humain et sexué pas seulement en apparence,de savoir avoir confiance sans attendre le moment où on va le payer,d'avoir une certaine foi en l'existence,de prendre plaisir à pratiquer les stupides obligations de la "féminité" ,y a des jours où j'voudrais sincèrement  m'intéresser à la futilité et penser aveuglément que ma jeunesse est un avantage éternel à exploiter dans des soirées amusantes pleines d'autres jeunes bien habillés,sexy et.....non en fait non...ça me rend vraiment trop malade cet environnement.


Même en l'écrivant ça reste la lutte entre ce que je suis,ce que je ne veux pas être,ce que je pourrais être tout en ne sachant absolument pas ce que je veux être parmis tout ça.


D'ailleurs on s'en fout...c'est affligeant d'en avoir écrit autant pour que ça serve si peu,ni vous ni moi...


Si j'étais pas si indiffèrente et si peu soucieuse des "comptes que j'ai à rendre" j'aurais probablement honte d'être si inutile parfois.Alala que de gaieté pour ce dernier jour de mes 19 ans,j'espère que je ferai mieux dans la nouvelle dizaine.