Je m'excuse pour le délaissement passager de ce blog dû à un nouvel emploi qui me demande beaucoup d'investissement personnel.Pas mal d'obligations autres à tenir et quelques rendez-vous écoulés depuis.


Rien de bien concluant je dois dire,un seul cas que je redoute toujours:plaire quand l'autre ne plaît pas.


Un homme de 32 ans,très gentil,intelligent et même galant(peu habituel) ce qui me gène un peu mais que j'apprécie néanmoins.J'ai su dès le départ que ça ne passerai pas...trop modèle de magazine familial,vie saine bien réglée,aucune suprise etc :lisse,totalement plat.Un homme sans doute bien mais qui n'a pas du tout la même nature que moi.J'ai besoin de gens dont le feu de l'âme porte une empreinte sur leur vie.


C'est particulièrement subjectif bien entendu mais c'est le principe de l'attirance après tout...dommage qu'il ait fallu que je culpabilise encore.Je ne sais pas pourquoi et c'est totalement stupide,insensé vu que je mets un point d'honneur à ne jamais donner assurance sur l'issue d'un rendez-vous.Quitte à être d'une franchise catastrophique(rire)mais il s'est laissé espèrer sans mot dire malgré mes avertissements,je le sentais par instinct,celui-là même qui me conseillait la fuite.


J'ai tenté un second regard sur l'homme,pour être sûre de moi et de ce(quelle horreur de dire ça)dégoût qu'il m'inspirait,pas par son physique ou sa nature,amicalement ça irait très bien.Je crois que ce sont les gens "trop" normaux qui m'effrayent,d'où ce sentiment inexplicable.


J'envoyais sans doute multitude de signes qui montraient que seule une amitié était envisageable,doucement,subtilement,en préparation mais il a compris l'inverse il faut croire dans sa tentative de baiser avortée par mes soins(no way!) et même avec la gentillesse que j'ai mise à lui expliquer qu'on se se percevait pas de la même manière j'ai bien senti que son amour propre avait pris un coup.


Je suis partie peu de temps après,des remords plein la tête en arpentant les remparts d'Antibes un bon moment,seule dans la nuit.Je déteste blesser mais parfois on ne peut juste pas éviter un peu de casse...


Les temps sont troubles mais pas tristes,j'ai retrouvé une force d'action qui soulage et diminue l'écrasement des angoisses;seul le plan relationnel en patît car je me tiens à distance relative des hommes.Le notaire est quaziment effacé malgré son insistance journalière,des rendez-vous sont en suspens.


C'est comme l'impression qu'aucun d'entre eux ne saurait m'apporter ce que je désire...simplement parce que je ne sais pas vraiment ce que je veux.Le cercle ne reprend pas comme à son habitude.


Jusque là,la fin d'une histoire d'amour,chose si rare dans ma courte vie menait à une période d'opulence et de refus total d'engagement,un besoin de contrôler pour chasser le sentiment d'avoir été un pantin:de l'homme infidèle,de l'amour à plusieurs mesures,de la vie qui déchire les liens...peu importe.


Mais aujourd'hui,l'essence du caractère chercher à reprendre ses droits,je le sens jusqu'au fond de mon Être:ce besoin de faire vivre un amour,d'investir son corps et son âme,sa passion et ses hésitations sur un chemin à partager.Un romantisme et une douceur au goût d'espoir s'installent dans mes pensées et envies.
J'attends avec impatience et cela malgré ma peur panique de m'engager et de souffrir,celui qui sera VIVANT.


Un homme dont je me sentirai digne enfin et que je comblerai,de désir,de pureté car l'affection à mon sens est l'eau qui lave des peines passées.Nous découvrirons ensemble,partagerons la vie telle qu'elle est,se délectant de ce présent généreux.Vivant du bon comme du mauvais,avec ou sans avenir,aimant juste le risque de l'aventure humaine.


Peut-être est-ce ma version du prince charmant?(sourire)La description que j'en fait en tous cas rapproche d'un profil d'artiste je trouve,sensible à son environnement et sachant porter un regard à la fois humble et autre sur le monde.Porté sur autrui mais conservant sa touche personnelle,son caractère unique.


Doux songe qui n'enlève rien à la réalité,échappatoire momentané de l'esprit pour un monde de collines,vierge des hommes et de leurs préoccupations...ce tableau de Renoir,simple et peu connu que j'affectionne tant pour cela.

Alala il est 5h40 et je ne suis toujours pas couchée,à défaut de l'homme du moins irais-je désormais rejoindre Morphée'sourire),des baisers pour tous les fidèles et un coucou aux passagers du train de mes élucubrations nocturnes ^^

Des insomnies certaines nuits,des pics d'envie après que les mots ne soient couchés,le corps impatient n'attend plus que le moment propice aux effleurements.Déshabillez-moi...de la tête aux pieds,en douceur,savourant la sensualité,déshabillez-moi...


























Le coeur battant là sous ma peau brûlante,des picotements qui parcourent les membres et ce désir animal qui s'éveille.La solitude s'efface derrière le fantasme,souvenirs de compagnons,plein d'envies de décadence,donnez-m'en plus encore...réalité ou délires de l'esprit,peu importe cette nuit,donnez-m'en plus encore...

























Torture d'expression de vie,la chair brûlante,je ne suis plus qu'une pulsion faîte femme,totalement assujettie au plaisir qui s'intensifie.Besoin de dépasser toutes les limites,voler en éclat,rapprocher le terrible orgasme,plaisir presque trop grand pour un seul individu,je dépasse,je déborde...je VIS.