Ne vous précipitez pas sur vos fables,La Fontaine ne vous aidera pas.Pour les fidèles,le Lion d'Azur est loin d'être un inconnu souvenez-vous ça remonte au mois de mars,pour les autres je mettrai bientôt en téléchargement les  articles du précédent blog lorsque j'aurais trouvé le temps d'arriver à dépioter le fichier d'archive d'over-blog.

Comme je le disais dans l'article précédent,il était venu me parler hier soir sur msn.Sous la petite photo(depuis le temps que je promets d'en réintégrer aux articles!) vous trouverez ce qui s'est dit.



Eh beh non vu que ce logiciel pourri ne fonctionne  jamais correctement!  Je vais donc retranscrire notre conversation mais avec moins de précision que je l'escomptais(frustration profonde de mon perfectionnisme).



Il m'a abordée alors que j'étais dans une humeur assez désagréable,me demandant s'il dérangeait ce à quoi j'ai répondu que non  tant qu'il ne posait pas les mauvaises questions.Il était prévenu je n'étais pas à prendre avec des pincettes.Forcément il m'a questionné sur l'amour et le travail,BOUM,il venait de marcher sur deux mines d'un coup...



Forcément je lui ai dit que je préférais m'en aller s'en est suivi une discussion où il me reprochait d'être agressive avec lui ces derniers temps.Bien sûr j'avais conscience que depuis qu'il avait repris contact il se  montrait particulièrement gentil comme s'il cherchait à s'amender de quelque chose mais qu'est-ce que j'y peux s'il tombe sans cesse au mauvais moment?



Je sais que la colère  me rend difficile à vivre et c'est bien pour cela que je m'éloigne volontairement pour ne pas  imposer ma mauvaise humeur à tous.De là à ce qu'on me le reproche...



Ok je reste,j'explique que c'est indépendant et les choses se calment entre nous,je lui dit que j'aimerais bien que pour une fois notre conversation ne soit pas un "Bonjour,Ca va?Quoi de neuf?Alors le travail?Alors les amours?"



Ca finit par me rendre malade ce genre de conversation bâteau qui ne nous avance pas.J'ai envie de dire que pendant que nous perdons de précieuses minutes journalières à s'asseoir à la table des convenances le monde continue de tourner...Il comprend assez bien mes explicatiions et nous arrivons à partir même sur du plus interessant.Je suis plus détendue qu'à la base de plus que je sens chez lui la volonté de placer quelques messages discrets mais sûrs.



Il semble avoir bien réfléchi depuis le temps que j'ai coupé les ponts avec lui,lasse d'attendre une décision,une micro initiative,un  petit pas vers une relation.J'ai toujours su que cet unique rendez-vous entre nous l'avait énormément perturbé et j'affirme avec une insolence pure qu'il brûlait autant que moi de m'embrasser au moment de se dire au revoir.Dommage que nous n'ayons pas eu à temps ce petit mouvement de rapprochement qui aurait suffit,même 2 mm.



Bref,il n'a pas oublié et il sait que je suis à nouveau  célibataire,il m'a proposé de se revoir,laissant sous-entendre que nous avions du temps à rattrapper...seulement je ne suis pas prête,ma rupture avec Conmovedor est trop récente ce que je lui ai fait comprendre.


Il termine: "On se reverra dès que tu iras mieux,je comprends."


Gentleman le Lion...

Cela ferait un joli titre de bouquin non?J'aime bien m'imaginer des  couvertures  basées sur des jeux de mots.


Ecrire...exprimer en sachant qu'on ne touchera jamais au but mais qu'on ira toujours plus loin .C'est comme une musique  de mots, ceux qui brûlent au fond de soi, libèrent de souvenirs ou de souffrances, font des gens des images. C'est  les gribouillis d'une  môme qui fait de son bourreau  un être faible qu'un prince vient détruire sans  jamais laisser apparaître le sang.  Reconstruire une nouvelle identité taillée dans des mots tranchants,  sentir la révolution derrière une tête  embuée qui se  cache sur les murs de chaque rue, transparence adolescente, incandescente. Et puis laisser trace de ce qui a été,devenir témoin parce que l'acteur empreinte sans cesse le même chemin, quand la société à dévoré les mots dans l'esclavage adulte.



Ne reste qu'écrire, du brut de vie,  qu'on ne cherche aucune valeur ou notation  c'est dérisoire. Comment juger ce qui ne peut qu'être étranger. Même l'auteur est éloigné de ce qu'il écrit, à peine les mots le quittent pour s'échouer sur la plane blancheur qu'ils sont déjà devenus des entités indépendantes, interprêtables.



J'aurais adoré  devenir écrivain même si je n'ai  jamais estimé avoir une plume suffisante  mais ça n'entâche en rien mon amour des mots qui au contraire se fait croissant. Je ressens vraiment le besoin d'écrire désormais, partager mes impressions sur  tout ce que j'observe, ce que j'aimerais comprendre et qui m'échappera toujours un peu.



Rarement  ai-je une utilisation disons "utilitaire" des  mots sous forme d'ordre, liste et  même si cela tient à ma nature brouillon qui part d'une pensée et s'évapore pour toucher une autre jusqu'à en être totalement éloignée je l'estime être un défaut important. Peut-être que possèder plus de rigueur aurait-pu me permettre  d'avoir une véritable plume? Mon professeur de littérature disait que la talent  n'existait pas réellement, qu'il n'y avait que le travail et que même ces fameux "génies" comme Rimbaud  (nota: je n'aime pas du tout  cette auteur que les élèves littéraires idolâtrent en génèral) avaient rédigé  des pages et des pages avant d'en arriver au résultat que nous connaissons.



Si on  suit cette hypothèse, je devrais être rassurée, la solution serait le travail (:-)) pourtant pas par fierté ou fainéantise, juste par goût pour l'authentique j'espère garder toujours ici ma...plume de pigeon.