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(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

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La Bulle

Lundi 24 décembre 1 24 /12 /Déc 04:34

Il est 4h35, l'eau ruisselle maintenant sur la végétation environnante.La pluie a cessé de tomber et les dernières gouttes se laissent glisser dans un bruit timide.C'est le temps des larmes du coeur,celles qui ne reflétent qu'une ancienne tristesse et meurent sans laisser échapper de sanglots,juste de l'émotion.


Le souvenir est la chaude et douce couverture dans laquelle je me blottis,l'écriture mon refuge et malgré mes récents efforts de reprise en main,j'ai l'impression d'être une fille seule en haut de sa tour.


Sommes-nous conditionnées dans l'attente d'un sauveur?


L'homme,celui qu'on imagine enfant dans nos rêves de bonheur sage.L'homme,celui qui vous vole un baiser d'adolescente et réveille en vous cette curiosité piqûante des choses de l'amour.L'homme,celui qui comble de par le simple fait d'être l'ami,l'amant et le complice.L'homme,enfin l'Homme,celui qui ressent les sentiments,les subliment et avec les siens,son respect,son attention,son mordant: donne un sens à l'amour.


Il n'y a aucun rêve sous ces mots,ce sont des réalités devenues atemporelles,des souvenirs sans date,sans dosage,sans attache,dont la seule mesure est l'intensité.


Bonheur...je me noye  dans tes flots.


Est-ce que les sentiments amoureux ne sont qu'un torrent,parfois débordant et incontrôlable et parfois si asséché qu'il n'en reste que la marque sur la terre encore humide?


Et je pense à eux,chacun après l'autre ils me remémorrent combien notre histoire a pu être riche,souvent entachée d'erreurs mais toujours d'une imperfection si lumineuse.J'aime les Êtres imparfaits,ceux qui font crépiter la personne que je suis sans explication rationnelle,que je peux aimer inconditionnellement tout en sachant que leur avouer la moitié de ce que je ressens me brûlerait les lèvres.


Voyage dans le passé,me voilà témoin maintenant de ce qui fût l'ouverture d'un monde bien au-delà du choix de remettre ce que j'étais entre les mains caressantes d'un homme.
Il me manque,chaque année depuis je pense à lui.
Je ris quant à l'audace dont j'ai fait preuve,innocente et ignorante que j'étais de toutes ces choses- là et pourtant investigatrice du grand saut.


Dans les téléfilms visant les femmes(c'est à dire ceux que j'évite au maximum à la télévision car trop neuneus...)on entend souvent le blabla sur le fait de suivre son coeur mais je n'y consens que si l'intuition est la vision du coeur,et le corps l'expression de l'âme.


Le sentiment amoureux,un banal "je t'aime"?


Non,je suis à la limite de m'offusquer lorsque je vois les gens confondre l'amour avec quelques dérivés d'affection voire d'interêt.Non,un sentiment pareil,une drogue dont on efface jamais parfaitement la trace,cela mérite plus de considération.

Cela peut paraître étrange de la part de la rédactrice d'un journal intime jusque dans les détails de ses conquêtes mais j'ai toujours pensé que si l'affectif,le romantisme était le bras,la passion,la sexualité en était la main.


Ainsi donc,aime avec sincérité,offre-toi avec simplicité et rappelle-toi la vraie valeur des choses.


Hors contexte religieux attention,je parle d'humanité.Et bien que toutes mes relations sexuelles ne suivent pas une voie amoureuse,j'ai toujours respecté les deux seconds commandements comme s'il en était.Traversant  le fantasme,traversant le lieu,traversant l'identité et le comportement:il y a toujours une approche de la sexualité qui reste intimement liée à ma découverte simultanée de la passion amoureuse,en 2002.


Alors oui,ça peut donner l'illusion que je suis trop sensible,et beaucoup je pense m'ont prise pour une fille bien plus incapable de distinguer les choses que je ne l'étais néanmoins je serai toujours infiniment reconnaissante envers la vie,envers lui et son dépassement des normes ainsi que de la morale,envers ma façon de cavaler dans l'existence au nom de l'intime conviction;d'avoir su faire naître une grande histoire,faire rebattre un coeur blessé et faire battre un qui n'avait jamais envisagé autre chose que de disparaître.


Il est 5h39,je repense aux derniers mots échangés entre lui et moi,il m'aime derrière sa retenue des mots,je l'aime encore derrière ma retenue des mots.Nous sommes toujours tenus loin de l'autre par les ficelles de ses erreurs personnelles,handicapés par les miennes.Deux vies qui ne se croisent plus physiquement et tentent de faire ce qu'il faut de leur côté,et sachant implicitement qu'elles doivent se retrouver un jour,se l'étant mutuellement promis au fil des années,comme les voeux d'un conte de fées où l'on doute du "happy end".


Pourtant je souris:mon grand amour a laissé une trace indélébile...un puit de bonheur et de sentiments...éternel.


Et toujours il restera ,le prince(:-))que je n'avais pas attendu dans le conte de ma jeune vie: mon gwenn (blanc) et maël (prince).

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Jeudi 20 décembre 4 20 /12 /Déc 16:19

Moral: laisse à désirer

Tempèrament: stress, panique, explosion nerveuse

Ambition: rapetisser,accessoirement me pendre

Physique: épuisée,en mode moche attitude


On a tous des bêtes noires,certains les gèrent mieux que d'autres,apprivoisent leur peur et la dominent.D'autres la fuient et se contentent de repousser l'inévitable.


Personnellement je suis entre les deux, capable de sacrifier n'importe quoi pour éviter la source de l'angoisse et classer l'affaire au plus vite au point de refuser net d'en parler même et puis parfois au contraire j'entame des "missions kamikazes" en me lançant en plein dedans avec néanmoins la certitude que ça va engendrer des catastrophes.


Et ce n'est pas faux,prendre le volant alors qu'on flirte avec une crise d'angoisse est assez mauvais car on n'est pas concentré et en pleine possession de ses moyens.
Je me souviens d'avoir dû m'arrêter plus d'une fois sur le bord de la route parce que ça devenait ingèrable et que prendre le risque de tuer quelqu'un est une pure folie.


J'ai tellement honte pourtant d'être bloquée dans une prison construite par mes soins.Alors oui j'ai progressé au niveau de mon agoraphobie mais ces rechutes parfois me font si peur.Il suffit qu'il y ait une combinaison de facteurs comme aujourd'hui :entretien d'embauche+ conduite dans un quartier inconnu +flou quant au poste et au cv envoyé et ça conduit tout droit à la panique.

Mais aujourd'hui,pas de recul: il est temps d'avancer.

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Vendredi 23 novembre 5 23 /11 /Nov 18:28

"Et maintenant, que vais-je faire?Et maintenant, que ferais-je dis-moi?"
Souvent j'entends des bribes de chansons face à une situation,peut-être la musique exprime-t-elle plus parfaitement les émotions que si je les formulais moi-même.


Ces paroles-là n'ont étrangement eu qu'une courte existence, j'ai réalisé qu'en cette période que je définirais très sobrement par "de transition" je devais pour lutter face à la dégradation de ma vie,ne pas tenter de sauver les meubles maladroitement mais faire moi-même le grand ménage et reconstruire ma vie sous un autre angle.Après tout je pourrais difficilement faire pire...



De plus je tends vers une certaine nostalgie en ce moment ce qui est courant lorsque ça ne va pas mais cette fois elle n'est pas très malsaine puisque je ne ressens pas trop le désir de repartir en arrière mais un besoin intense de comprendre.Où est-ce que j'ai dérapé?Quelle période n'ai-je pas su gérer?Qu'est-ce qui a provoqué ces comportements dangereux?Quels étaient mes rapports avec les autres?


J'ai besoin de regarder cette gamine de 5 ans sur les films de famille,dans cette période de quasi normalité,quand elle ressemblait plus à une enfant qu'un monstre de difformité.Je veux me souvenir de ce qu'elle pense ou ressent,je veux la comprendre.C'est la petite qui doit apprendre à la grande aujourd'hui...


Je me suis tout repassé depuis l'époque où nous possèdons un camescope,juste surprise de ce caractère si joyeux que j'avais,quelle gamine positive ça me surprend toute cette énergie et cette volonté farouche de vivre dans la joie.


Je vois ce mini-moi, j'ai presque envie de lui dire "ne grandis jamais" et puis je me rappelle que c'était parfaitement diffèrent, tellement de choses niées et enfouies.Peut-être est-ce ici que le chemin s'est divisé en deux pour une seule femme...


J'essaye de relier pourtant, mais il y a cette partie progressiste et aimante qui se heurte à celle qui hante la vie seulement, cherchant l'éloignement et ne songeant qu'à la mort, calmement.


Je ne viens alarmer personne en écrivant ici, juste que je peux ne pas mentir sur cet espace, dans la vie "réelle" ce serait ingèrable si les gens connaissaient mon état d'esprit.Et puis la partie qui désire vivre plus que tout reprend progressivement la main avec les années, depuis que je sors de l'adolescence ça s'arrange tout doucement.


Ca doit être ça, cicatriser.
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