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(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 19:45
Certains murs semblent retenir des émotions,comme des longs couloirs peuplés de fantômes de soi.Des bouts qu'on a laissé dépérrir au nom du progrès,au nom du temps qui fait grandir et préférer ,choisir sans cesse.


C'est sain,c'est l'avenir,c'est dur aussi sans doute de renoncer à certaines choses.Je n'ai pas la nostalgie des moments heureux ,en réalité peu me reviennent en mémoire  probablement pour ne pas avoir à souffrir de leur absence présente.En revanche je regrette le cocon qu'avait construit cette mélancolie de fond qui m'a enveloppée de la petite enfance  jusqu'à ma sortie de la clinique.Pas si loin que ça tout ça...


Je ressens tellement de tristesse  désormais,je retrouve la peine que j'avais tenue éloignée de moi un long moment et il me semble ne  pas vouloir quitter cette douce affliction .Je passe des heures assise les yeux dans le vague à ne rien faire,remuant le couteau dans la plaie ne me consolant que d'un "c'est  la vie"...


Rien de surprenant je ne dors plus,je ne mange plus de toute la journée quand mes nuits ne sont qu'un long enchaînement de crises de boulimie.Je m'inquiète pour l'avenir aussi,ça me permet peut-être de ne pas passer une journée supplémentaire à penser...à imaginer...à pleurer.


Non c'est le vide complet,je  m'intègre dans un silence de mort,ne contemplant mes souvenirs que comme un champs de ruines .Oh non je ne veux plus me souvenir de ce qui se tenait là et qui faisait mon bonheur...j'aimerais juste tout effacer,qu'on me laisse seule dans mes draps  de mélancolie glacée...


"Demain tout ira mieux tu verras" mais pour l'heure qu'on me laisse l'aujourd'hui.
Publié dans : La Bulle
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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 03:10

Une course,une cavalcade dans la nuit.Pas de destrier blanc et de sourire hollywoodien plutôt une nuit sombre à travers laquelle il m'entraîne.Le froid ne compte pas,les loups je ne les entend pas,la peur je ne la sens plus,je ferme les yeux et je ne pense plus qu'à lui,serrée contre son corps notre châleur telle un unique bloc de vie et de passion.

C'est ainsi qu'est notre conte de fée:humain plus que merveilleux.


Conmovedor et moi n'avons jamais perdu de vue que notre histoire n'avait rien d'héroïque du moins aux yeux des autres mais à chaque fois que je me penche sur cet aspect je suis incapable de définir si mes décisions sont bonnes ou mauvaises.


Il y a tellement de choses importantes à prendre en compte et nous n'avons le loisir que de partager si peu en comparaison de ce que nous souhaiterions.Il en attendait plus de moi et sur le moment ça m'a terrorisé:trop rapide,trop important,trop réel.Il me semblait que d'autres priorités s'imposaient dont la clarification de notre situation.J'ai commencé à insister au bout d'un moment,pas question de laisser le confort d'une double vie s'installer.Il rechignait et le dialogue qu'il évitait au début est devenu par la suite un no man's land entre nous.Je ne suis pas une va-t-en guerre,qui aime râler ou rabaisser pour forcer l'autre à faire ce que je veux,ça ne m'a jamais attirée alors j'ai attendu un moment plus favorable,le bon moment pour affronter le problème et pas pour qu'il solde notre relation.


Néanmoins la situation a été difficile à supporter ce dernier mois bien que j'ai radicalement décidé de changer ma façon de faire:j'ai accedé à sa requête concernant ma famille,mon graal^^ que je ne voulais pas présenter à la légère il a donc été le premier et ça s'est très bien passé.Plusieurs démarches dans ce sens,je me suis dit qu'il cherchait des garanties de ma part avant de s'engager aussi sérieusement à quitter sa vie d'avant et que mon refus apparent de m'engager ne faisait que le décourager davantage.C'est pourquoi j'ai longuement réfléchi à ce qui était primordial pour moi,les sentiments qui nous lient,l'avenir que je vois ou pas et j'ai fait le véritable choix d'avancer encore plus.

Chaque pas est affectivement un risque supplèmentaire de peine si ça se brise mais à demi-engagement,demi récompense et je voulais construire notre véritable histoire.Pourtant ça clochait je le sentais,il ne le montrait pas et nous avons encore passé tellement de merveilleux moments mais je sentais une absence de sa part et l'intuition soufflait un malheur à venir.

Cette discussion redoutable mais indispensable s'est enfin présentée il y a environ 10 jours à l'occasion d'une ballade en forêt.Je venais à peine de retrouver ma voix ce qui accentuait le cadre calme et favorisait une explication claire.Je lui ai fait part de mes sentiments sur l'état d'esprit que je supposais chez lui.Ce choix entre elle et moi si clair à la base qui se compliquait au fur et à mesure.Je savais au fond de moi que le doute le rongeait plus intensément:j'étais en train de perdre l'homme que j'aime.
Les mots sortaient sans émotion,j'avais besoin de laisser mourrir ces mots que je n'aurais pas voulu voir exister.


Il a confirmé mes dires,qu'il était perdu entre sa famille et notre bonheur,la peur d'être rejeté par ses proches,la perspective de perdre tout ce qu'il avait pour pouvoir vivre libre dans une histoire sentimentale qui avait toujours un avenir.Je savais depuis le début qu'il avait tout à perdre s'il décidait de refaire sa vie mais là il le reconnaissait enfin et son choix devenait beaucoup plus rationnel.


Cette discussion m'était douloureuse certes mais pourtant elle m'a soulagée,nous avions enfin pu creuver cet abcès et entrer dans le caractère réel des choses.Je n'avais plus à prendre sur moi nombre de silences et de non-dits ou devoir être la plus "adulte" des deux,la "méchante" qui pousse à prendre ses responsabilités.

 Il m'a assuré qu'il m'aimait moi et que c'était normal qu'il doute ce sur quoi nous sommes repartis et tout le long du chemin il m'a pris la main et la serrée très fort comme pour me retenir.Je marchais des larmes plein les yeux,refusant d'en laisser couler une seule,je ne voulais pas l'abandonner et je ne voulais pas qu'il m'abandonne.Nous avons parlé de tout ce que nous aimerions faire si nous étions libres comme l'air,des rêves,beaucoup de rêves pour effacer temporairement les nuages qui se profilaient à l'horizon...

Publié dans : Relations
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Vendredi 9 novembre 5 09 /11 /Nov 02:04
Mon sommeil est à nouveau agité alors la télévision me tient compagnie,ce qui m'a amenée à regarder l'émission consacrée aux problèmes de poids sur France 2 hier tard.D'accord,pas d'accord,les méthodes,les raisons,les rechutes,les aboutissements: le circuit habituel jusque là.


Oui mais...le fameux "oui mais" tant redouté.Cela m'a ramenée à une question qui me turlupine ces derniers mois,en particuliers lorsque je vois ma psy mais que je ne me résoud pas à poser :pourquoi est-ce que la nourriture est toujours là après que j'ai déjoué un à un les pièges qui m'emprisonnaient?
                                                        

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Je sais qu'on ne sort pas de la boulimie ainsi et encore moins après 8 années passées comme ça et pourtant elle s'efface relativement la plupart du temps maintenant,amélioration nette et pour l'instant durable,reste les repas désorganisés,un peu de gourmandise et je le reconnais pas mal de fainéantise de ma part.Je ne retrouve plus la motivation d'avant et j'ai quelque par peur de briser cet équilibre fragile par la même occasion.


Puis j'ai pensé à ce blog et au précédent,aux photos que j'avais publiées et dont je n'ai jamais eu honte.A ce qu'on a dit de moi(je n'ai même pas eu de critiques sincèrement négative en un an de blogguing régulier) et dont je ne croyais pas un traître mot.Je pense que prendre ce genre d'initiative m'a poussée à aller plus loin dans l'acceptation encore qu'auparavant tout comme mon histoire avec conmovedor m'a permis de reconquérir bien des libertés que j'avais perdues.


Néanmoins mon désir de changement s'intensifie:plus je m'aime,plus je veux me ressembler,voilà le message qui ne manquera pas de surprendre nombre de personnes dans mon cas qui elles pensent que s'assumer est la chose la plus difficile et seule utile.Chacun est diffèrent dans cette démarche oui,moi je suis une étrangère qui se croit chez elle et réalise que ce n'est pas le cas lorsqu'elle regarde des photos ou des miroirs.


Est-ce courant pour une personne qui comme moi dépasse la centaine de kilos(tiens j'devrais peut-être tenir un tableau ici?)de s'être toujours mentalement représentée comme une fille mince?


Tout ce que je fais,mon état d'esprit,mes décisions,absolument tout se fait comme si j'avais le physique équilibré d'une femme,dans ma tête c'est un fait même indiscutable et puis parfois je m'arrête devant un mirroir réalisant que "ça" c'est moi en apparence...limite sceptique parfois.Ca ne me fait pas vraiment mal puisque ce n'est "pas moi",peut-être un moyen mis en place pour me protéger de la peine que ça pourrait  faire?


J'aimerais intégrer ma véritable image à l'image que je me fais de moi parce qu'il me semble que corps et esprit doivent partir dans la même direction pour fonctionner ensemble alors pour y aider,une photo que vous voyez plus haut afin de me forcer à garder les yeux ouverts.


Bonne nuit à tous...
Publié dans : La Bulle
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